10 AVRIL 2012 - RANDO COL DE BANYULS - SAILFORT.

Publié le par allezlespetits.over-blog.com

Mardi 10 avril – RANDO COL DE BANYULS -  PIC DE SAILFORT.

 

Participants : Michel BARTOLI dit l’OKAPI (voiture)

                      Louis PALLURE (stagiaire)

                      Marcel ROUILLE dit LE CARIBOU.

Distance : 9 km

Dénivelé : 675m

Temps de marche hors pause : 4h35mn

 

PERDUS POUR PERDUS…… OSONS …. OSONS !!!!!!

 

Le CARIBOU avait exceptionnellement donné rendez vous en ces lendemains de Pâques à 8 h au lieu habituel.

Un jeune stagiaire « LOUIS » a rejoint le groupe des VAMBES VALENTES en déficit de participation durant ces vacances Pascales.

Le trio est frais et pimpant, et les viennoiseries offertes par le CARIBOU sont dévorées dès notre arrivée au col de Banyuls.

 

IMGP0885.JPG

 

LES VIENNOISERIES SONT TOUJOURS APPRECIEES.

 

Il faut préciser que le programme du jour avait deux options :

Soit les hauts de Collioure, circuit connu avec ses remarquables panoramas.

Soit le pic du SAILFORT à partir du col de Banyuls, circuit inconnu de l’équipe du jour, plus sportif, mais après tout, peut être une aventure sans topo guide qui restera dans les anales.

En fait, un jour de villégiature, la FURE et le CARIBOU en pause au col de BANYULS ont rencontré un couple de randonneurs chevronnés qui descendaient d’une crête. Comme à son habitude, le CARIBOU les interroge sur leur itinéraire etc….

Nous venons du SAILFORT disent-ils.

Le message est bien enregistré, et le CARIBOU qui a fait le SAILFORT 5 ou 6 fois à partir du col de VALAURIA, se promet qu’il le fera un jour à partir du col de BANYULS.

Le groupe se concerte et choisit l’option pic de SAILFORT à partir du col de Banyuls. Le CARIBOU indique bien qu’il n’a aucun itinéraire, seule une carte IGN permet de rassurer tout le monde.

Heureusement, dès notre arrivée au col de BANYULS nous rencontrons un groupe de randonneurs qui partait en sens inverse. Le CARIBOU engage la conversation :

« Nous avons fait le SAILFORT la semaine dernière disent-ils, le balisage jaune est impeccable, et quand vous arriverez à la pancarte jaune, prenez à droite et vous retrouverez le GR 10 qui vous conduit au SAILFORT »

Ce renseignement anodin, s’avérera essentiel !!!!!!!!

Il est 9h17 lorsque nous démarrons sac au dos par un terrible raidillon, qui va durer une éternité et nous casser les jambes d’entrée.

Le CARIBOU qui a tendance à démarrer trop vite se fait reprendre par ses deux collègues qui l’incitent à ralentir le rythme. Dont acte.

Ce ralentissement nous permet d’apprécier la flore de cette garrigue Méditerranéenne qui embaume la nature.

Cistes en fleurs, lavande sauvage, thym et romarin, et enfin pivoine sauvage régalent tous nos sens de ces mille et une senteurs : Une féérie pour nos yeux et notre odorat.

IMGP0886.JPG

 

 

 CISTES EN FLEURS.

 

 

 

IMGP0887 

 

LAVANDE SAUVAGE, THYM ET ROMARIN.

 

IMGP0890.JPG

 

MAGNIFIQUES PIVOINES SAUVAGES.

 

La météo n’est pas excellente, et le CARIBOU a prévenu que cela se dégraderait en fin de journée.

La pente est rude, des passages rocailleux sont proches de l’escalade, et le CARIBOU arrache quelques RALES, qui surprennent notre stagiaire du jour. Il faut dire que Louis a un palmarès éloquent : Une quinzaine de sorties à plus de 3000m, le Mont Blanc, et le KILIMANDJARO à 6000m. IMPRESSIONNANT !!!!!! et RESPECTUEUX !!!!!

IMGP0888.JPG

 

LA MONTEE EST RUDE. PETITE PAUSE AVEC VUE SUR LA MADELOC.

 

IMGP0891.JPG

 

 

IMGP0892.JPG

 

L'OKAPI: TOUJOURS DANS LA BRECHE !!!!!

 

IMGP0893.JPG

 

MAGNIFIQUE FORET DE CHENES.

 

Plus nous montons et plus le temps est maussade, la pause hypo sera de courte durée, et quelques gouttes de pluie nous font accélérer le rythme.

Après avoir passé le col du berger mort et le pic ESTELLE, nous voilà devant la pancarte jaune, avec deux options :

Continuer tout droit pour rejoindre la crête

Ou prendre à droite direction le RIMBAU.

Nous prenons à droite, comme indiqué par le groupe des randonneurs, et cela s’avérera décisif.

 

IMGP0904.JPG

 

LA FAMEUSE PANCARTE JAUNE

 

IMGP0894.JPG

 

ET ENFIN NOUS RETROUVONS LE GR10.

 

D’abord, nous avons pu cheminer à l’abri de la tempête de vent qui s’était activée.

Ensuite, nous avons retrouvé le GR10, et un circuit jusqu’au SAILFORT que le CARIBOU connaissait parfaitement. Bien nous a pris !!!!!

Lorsque nous attaquons le col, un brouillard nous enveloppe dans une atmosphère d’apocalypse. Nous entendons meugler des vaches qui broutent à 10 m de nous sans les voir.

IMGP0895.JPG

 

LES VACHES DE LA MASSANNE BROUTENT DANS LE BROUILLARD.

 

IMGP0896.JPG

 

LOUIS ET MARCEL AU SAILFORT EN 2012. VISIBILITE 10 m.

 

P121110_11.160001.JPG

 

POUR MEMOIRE: VISIBILITE EN 2010 !!!!!!  LA FURE ET LE CARIBOU.

 

Le CARIBOU avait bien indiqué qu’en arrivant au col, le SAILFORT était à droite, mais LOUIS suivant bien le GR10, part complètement à gauche, en direction de la source de la MASSANNE.

Le Chef suprême ramène son beau monde dans le bon sens, mais on ne voit pas à 10m. Il est 12h15.

Lorsque nous approchons du SAILFORT, un groupe de 4 randonneurs avec guide, arrivent dans la même direction, et se précipitent dans cet abri en forme de verrière qui porte le nom de refuge de TOMY, alors que nous pensions que cet abri était réservé à l’étude des insectes.

Ce groupe était musclé, parti de LAVAIL, ils ont fait la tour de la MASSANNE, puis le col du VERDAROL, le chemin de l’eau, puis le GR10 jusqu’au SAILFORT ou nous les avons rencontré, et la suite de leur programme : LE PIC DES 4 TERMES, le COL DES 3 HETRES, et retour sur LAVAIL. Chapeau bas messieurs !!!!!!

IMGP0897.JPG

 

 

 LA CROIX DU TOURISTE ALLEMAND MORT AU SAILFORT: UN BON REPERE POUR LE CARIBOU.

 

IMGP0898.JPG

 

LE REFUGE DE TOMY AU PIED DU SAILFORT.

 

Après avoir rapidement discuté avec eux, le CARIBOU conseille de descendre rapidement avant de pique niquer.

Le brouillard est de plus en plus dense, et un moment de panique nous gagne : On ne retrouve pas les balises du GR10.

C’est plus à droite dit l’OKAPI.

C’est plus à gauche dit le CARIBOU.

A mon avis c’est plus à droite dit Louis.

Le CARIBOU qui avait bien mémorisé ce lieu au cours de 4 ou 5 randonnées, ne se laisse pas influencer, leur demande d’attendre sans bouger et part à la recherche des repères sur la gauche.

Il trouve enfin les balises, et rameute le groupe avec un OUF de soulagement.

Pour l’anecdote, imaginons qu’à la pancarte jaune, on rejoigne directement la crête quelque part vers le col DEL PAL, nous aurions été incapables, dans cet épais brouillard, de trouver le SAILFORT qu’on ne voyait pas à 10 m et serions perdus d’office. Merci aux randonneurs du col de Banyuls qui nous ont conseillés de rejoindre le GR10.

Dans la descente, le CARIBOU allonge les pas, avec l’idée de casser la croute plus bas.

A 12h45, Louis déclare un coup de « FRINGALE » et demande un arrêt buffet. Dont acte, et nous voilà installés pour le moment royal du pique nique.

La flasque est aux abois, l’OKAPI sort les amuse gueules, et chacun se restaure à son rythme, avec les anecdotes qui agrémentent ce moment.

IMGP0900.JPG

 

PETIT COUP DE FRINGALE POUR LOUIS.

 

IMGP0899.JPG

 

MARCEL FAIT "PASQUETTES" AVEC L'OMELETTE DE PAQUES.

 

IMGP0901.JPG

 

ET L'OKAPI A TROUVE SON SIEGE.

 

IMGP0903.JPG

 

BONNE SURPRISE POUR LE DESSERT: LE CARIBOU SORT LES BUNYETTES.

 

ELLES ONT ETE FAITES LA VEILLE DE PAQUES DANS LA BONNE HUMEUR ET ETIREES PAR LES PETITS ENFANTS POUR MAINTENIR LA TRADITION.

 

 

IMGP0883.JPG

 

 

120 BUNYETTES SERONT ETIREES SOUS L'OEIL BIENVEILLANT DE MAMIE GINOU.

 

IMGP0884.JPG

 

Bien sur, on regrette le café du CABRIT, un peu moins le soja du PERUANO, mais on s’enrichit de nouvelles connaissances, lorsque les discussions s’engagent sur nos problèmes musculaires ou de tendons, et que notre Médecin du jour nous apprends qu’à notre âge, il s’agit du « SYNDROME  DU VIEUX TARZAN ».

C’est dans la bonne humeur que nous reprenons le chemin avec la pluie qui s’est invitée.

Le rythme est soutenu, les muscles sont tendus, et l’aller n’ayant été que partie montante, nous rappelons l’adage du CABRIT :

« Tout ce que nous avons monté, il faudra le descendre »

Oh que oui, et que cette descente fut pénible pour nos muscles atteints du syndrome du « VIEUX TARZAN »

Il est 15h07 lorsque nous retrouvons le véhicule de l’OKAPI au col de Banyuls, et les rafraichissements du CARIBOU ont été fort appréciés.

 

IMGP0905.JPG

 

 

DES RAFRAICHISSEMENTS APPRECIES....

 

IMGP0908.JPG

 

 

IMGP0909.JPG

 

IMGP0910.JPG

 

ET DES FOTOS  INOUPLIAPLES !!!!!!!

 

Saisis de crampes sur le chemin du retour, une halte s’est imposée au niveau du musée MAILLOL pour les étirements bienfaisants, en attendant l’élimination totale de l’acide lactique musculaire, par un BULLOTAGE approprié même contre avis médical.

LE CARIBOU.

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article