30 MARS 2012 - RANDO MASSIF DE LA CLAPE
VENDREDI 30 MARS 2012 – RANDO MASSIF DE LA CLAPE.
Participants : André ROGER dit le PERUANO
Marcel ROUILLE dit le CARIBOU (voiture).
Distance : 10 km… réalisé : 18km
Dénivelé : 320m…. réalisé : 450m
Temps de marche hors pause : 3h… réalisé : 5h45
COMMENT SE PERDRE DANS LE VALLON DE LA GOUTINE AUX AUZILS !!!!!!
Après un départ sans problème de Villelongue à 7h30 nous démarrons sac au dos à 9h15 au cœur du Massif de la Clape, près de Gruissan. Ginou m’a demandé de m’arrêter au retour à Leucate pour acheter deux douzaines d’huîtres pour le soir. No problème lui dis-je.
Mauvais départ et signe prémonitoire ? Le CARIBOU doit sortir 3 fois la clé de la voiture de son sac à dos. Oubli du portable, puis du porte feuille, et retour à la voiture pour je ne sais quoi, un peu à l’image de ces gens planeurs, qui après avoir fermé leur garage à clé, font 3 fois demi-tour pour s’assurer que la porte est bien fermée !!!!!
Bref nous voilà bien partis cette fois, et nous remontons le vallon de la GOUTINE dans un sentier pierreux.
UN PERUANO IMPERIAL.
La météo est excellente. Nous arrivons sur une corniche qui longe une succession de bassins où s’écoule une partie de l’année seulement une eau claire et riante.
UNE SUCCESSION DE PETITES CASCADES.
Nous traversons une pinède qui nous conduit à l’allée du cimetière marin, un monument y commémore un naufrage ou périrent 32 marins.
Ce chemin dit de Bonne-Mère nous amène à la chapelle des AUZILS, il est 10h15 et nous faisons la pause hypo.
LA STELE DU CIMETIERE MARIN.
DEVANT LA CHAPELLE DES AUZILS.
Nous sommes au point 5 du topo guide, et celui-ci nous indique qu’entre le point 8 et 12 il n’y a pas de balisage.
Nous attaquons un sentier lapiazé, qui remonte une vallée sèche et pierreuse, ressemblant à un TALWEG Algérien. Une succession de cairn nous guide dans ce vallon chaud et sec, que nous devons suivre sur un peu plus d’un km, pour atteindre le fameux point 8 ou un carrefour mal défini doit théoriquement nous faire quitter la piste principale……..
IL FAIT CHAUD DANS LE LAPIAZ.
DES CAIRNS NOUS GUIDENT DANS CE PAYSAGE AUSTERE.
Le CARIBOU a vérifié dix fois le topo guide, mais avec un manque de concentration évident, loupe ce carrefour mal défini, et notre duo du jour continue avec forces « PAPOTERIES » sur un sentier très bien balisé en jaune.
Nous sommes en haut des falaises, et nous aurions du normalement avoir une magnifique vue sur GRUISSAN. En fait, nous avons une magnifique vue sur NARBONNE. Nous surplombons aussi un splendide domaine viticole avec une belle bâtisse, mais le raidillon qui y descend est marqué d’une croix jaune !!!!!
UN PEU PLUS D'AIR EN HAUT DES FALAISES.
VUE SUR LE CHATEAU DE LA FIGUIERE ET NARBONNE. NOUS SOMMES SUR LA MAUVAISE FALAISE.
Nous réalisons que nous avons loupé le point 8.
Que faire ?
Nous faisons demi tour et quelques km de plus, à la recherche du point 8 que nous ne retrouverons pas. Il fait chaud, il est 12h, et pas une âme pour nous renseigner. Erreur grossière, nous n’avons pas de carte IGN, seulement le topo guide, qui nous avait déjà valu la risée d’un randonneur effronté.
En plus, il aurait fallu à partir de la bonne falaise (dans la partie non balisée), trouver une brèche nous conduisant sur une corniche à 10 m de hauteur !!!!!!! Pas très rassurant.
Comme à l’assemblée nationale, le groupe demande une interruption de séance, mais l’horloge ne s’arrête pas. Nous décidons de revenir sur le raidillon que nous avions repéré, et descendre vers ce domaine en y espérant un peu de vie.
UN RAIDILLON TRES PENTU QU'IL FAUDRA REMONTER UN PEU PLUS TARD !!!!!!
Un grand portail nous indique que nous sommes au CHATEAU DE LA FIGUIERE, mais il n’y a pas une âme. Que faire ?
Nous empruntons le chemin qui traverse la propriété en direction du sud, en espérant déboucher sur une route qui pourrait rejoindre GRUISSAN.
Mais « PUTAIN » qu’il est long ce chemin…. Nous passons même devant un mas qui fait partie de la même propriété, mais toujours sans âme. Et pourtant, ces vignes sont bien travaillées.
A 13h30, nous arrivons au bout de la vigne et stupeur, nous sommes dans un « cul de sac ».
Nous faisons le choix de piqueniquer pour se reposer un peu et reprendre des forces. Je vous l’avoue, ce moment ne sera pas ROYAL cette fois, et à 14h nous repartons en sens inverse.
A l’entrée de la propriété, une voiture s’apprête à démarrer, nous interceptons la conductrice pour quelques explications :
« Vous êtes plus prés de Narbonne dit-elle, et à 9 km de GRUISSAN, lorsque vous aurez rejoint la route qui n’est pas à côté ».
Quelle panade !!!!! Le mieux que vous ayez à faire dit-elle c’est de remonter le raidillon, et une fois sur la falaise, au lieu de repartir vers le point 8 partez en sens inverse en suivant le balisage jaune et cette boucle un peu plus longue vous ramènera à la chapelle des AUZILS.
Le CARIBOU « ROUMEGUE » à l’idée de se retaper ce raidillon, mais nous n’avons pas le choix.
Une fois là- haut, nous suivons attentivement cette fois le balisage jaune, le joli point de vue sur la Méditerranée n’enlève rien à la fatigue musculaire.
LA VUE EST BELLE, MAIS LE CARIBOU COMMENCE A EN AVOIR PLEIN LES............. PATTES
A 15h20 nous retrouvons la chapelle des AUZILS pour une petite pause bien méritée. Les pieds sont en surchauffe, le souffle court, et les muscles endoloris.
Nous avons maintenant la certitude de bien connaître le chemin qui va nous ramener à la voiture. Lorsque celle-ci est en vue, il est 16h15 et le CARIBOU se plaint de crampes sur le haut des cuisses. Heureusement, il ne reste que 100m à faire pour apprécier les boissons rafraîchissantes que même le PERUANO a accepté cette fois.
La causerie va bon train sur le retour, le PERUANO minimisant l’erreur du jour, et le CARIBOU vexé par sa déroute indigne d’un chef suprême. Sur l’autoroute chacun y va de son commentaire, et « PATATRACK », encore une connerie, le CARIBOU oublie de sortir à Leucate pour les huitres. Du coup, il a fallu revenir chez les mareyeurs à partir de Perpignan nord, et toutes ces déconvenues nous ont valu un retour au foyer à plus de 18h30.
Le « BULLOTAGE » est maintenant en ligne de mire pour la soirée, mais il est écrit que cette journée serait cauchemardesque : La bouteille était bouchonnée !!!!!!
Vivement la prochaine RANDO !!!!
Le CARIBOU.
DICTONS ANCIENS DU MOIS D’AVRIL
- Au moment ou commence avril, l’esprit doit se montrer subtil
- Vent de rameaux ne change pas de si tôt
- En avril la pluie du matin réjouit le pèlerin
- Quand il pleut le jour de Saint Georges, sur cent cerises, on en a quatorze.