3 DECEMBRE 2010 - RANDO LAVAIL - PIC DES 4 TERMES
03 DECEMBRE 2010 – RANDO HAMEAU DE LAVAIL – PIC DES 4 TERMES.
DUR- DUR !!! UNE RANDO ECOURTEE PAR LA NEIGE.
Temps de marche hors pause : 5h (réalisé)
Dénivelé : 712m. (réalisé)
Participants : André ROSAT (Grand Chef du jour).
Jacques MARMAYOU.
JP FLAJOLET (Voiture).
Marcel ROUILLE.
1er constat : C’est en redescendant que nous avons réalisé l’ascension effrayante du matin. (Nous y reviendrons).
2ème constat : Nous pensions trouver la neige juste avant d’atteindre le PIC des 4 TERMES à 1168m d’altitude, mais nous l’avons subie, beaucoup plus bas, bien avant le ROC DES MEDES situé à 692m.
3ème constat : André ROSAT a été un EXCELLENT CHEF, grandement soulagé lorsque nous avons retrouvé au point de départ, la Chapelle St MARTIN du 13ème siècle qui signifiait la fin de la RANDO avec une équipe regroupée et en intégrité physique.
4ème constat : Il concerne notre stagiaire JAMPI LE CABRIT qui s’est excellemment
comporté dans une RANDO difficile, et qui a incontestablement marqué des points pour son accession à la titularisation. La trêve de Noël étant là, il s’impose un programme spécifique pour attaquer l’année 2011 avec en ligne de mire sa titularisation.
Il est 8h lorsque nous démarrons devant la Chapelle St MARTIN juste après avoir dévoré les viennoiseries offertes par JP.
Nous devons immédiatement traverser la MASSANE un peu large à cet endroit, avec une T° négative qui ne nous encourage pas au faux pas ou à la glissade sur des cailloux devenus savonnettes avec la gelée.
Un sous-bois nous conduit à la bifurcation pour le sentier balisé qui doit nous conduire aux 4 TERMES.
Nous sommes surpris d’entrée par le % de la pente, mais BOFF disons nous, c’est le raidillon habituel des départs de RANDO !!!!
Que NENNIE, le sentier est toujours aussi pentu, et très rocailleux. Au bout d’une heure de cet impitoyable supplice, c’est la pause HYPO habituelle, et nous sommes encore loin du ROC DES MEDES situé à 1/3 de notre parcours pour la moitié du dénivelé.
Le Chef nous indique que nous allons atteindre rapidement une croupe herbeuse synonyme d’un plat qui devrait nous permettre de récupérer. Nous sommes tous en attente de cette CROUPE HERBEUSE.
Oui mais QUEUDALE, lorsque nous l’atteignons, ce plat ne fait que 10m et ne nous autorise aucun répit pour une pente qui devient de plus en plus raide.
Mieux à l’approche des 400m d’altitude, l’air devient piquant, heureusement sans vent, et nos éclaireurs Dédé et Jacot nous annoncent que le givre rend les rochers très glissants. Il faut rester concentré, et l’ascension continue.
LA ROCHE DEVIENT GLISSANTE.
Le ROC DES MEDES n’est toujours pas en vue, mais une invitée surprise saupoudre d’un blanc immaculé ce relief ingrat pour l’effort, mais au combien délicieux à la vue.
Il est 10h lorsque se découvre sur notre droite l’imposant ROC DE MEDES, et nous nous autorisons une pause de 5mn sur un tapis blanc devenu plus épais.
GANTS ET BONNET SONT APPRECIES.
L’air piquant nous rappelle que la t° est négative et Notre CHEF Dédé carte en main nous confirme que nous avons fait seulement le 1/3 du parcours.
LA PENTE EST RUDE ET ENNEIGEE.
Le prochain objectif est maintenant le COL DE L’ARANYA à 899m.
Au lieu de fléchir, la pente est toujours plus raide. Nous l’estimons au moins à 30 ou 40%. La neige s’épaissit, il fait de plus en plus froid, bref c’est LE NORRRD !!!!
Après avoir admiré un arbre multi- séculaire de toute beauté (un cèdre ou un épicéa), un rayon de soleil flirtant avec la crête nous donne un peu d’espoir. JP et Marcello se disent à voix haute que peut-être la crête n’est point loin et qu’après la pente s’adoucira.
UN CEDRE MULTI SECULAIRE.
Jacot plus en avant qui entend notre discussion s’énerve : RIEN dit-il, je vous dis que je ne vois RRRIEN, que de la pente, que de la pente.
QUELQUES PAUSES S'IMPOSENT.
Dédé le Chef et la MASSANE.
Avec l’altitude, les paysages deviennent somptueux. Le NEOLOUS et le CANIGOU, très enneigé, les TOURS de LA MASSANE et de LA MADELOC, toute la PLAINE DU ROUSSILLON, la MEDITERRANEE calme et scintillante, et à droite le SAILFORT que nous avons vaincu le 12 novembre.
Nous sommes au PIC DES FORNETS, et c’est l’endroit choisi par Marcello, pour faire sa vidéo à 360°.
Bonnets et gants, suffisent juste à nous épargner de l’engourdissement d’un froid de plus en plus menaçant.
Il est 11 h lorsque nous atteignons le COL DE L’ARANYA.
LE COL DE L'ARANYA.
Une décision s’impose :
Soit continuer jusqu’au 4 TERME que nous estimons à 1h de temps.
Soit faire 1/2tour, considérant que la descente sur une piste rocheuse et verglacée nous retardera et peut être dangereuse.
JAMPY LE CABRIT envisage de s’encorder pour la descente. Non, lui répond Marcello, imagine en cas de chute la UNE DE L’INDEP :
4 RANDONNEURS INCONSCIENTS, HELITREUILLES PAR LA SECURITE !!!!!
Le grand CHEF Dédé doit trancher. Il choisit la voie de la sagesse, et n’a aucun mal à convaincre l’équipe d’un retour prudent.
LE RETOUR
LA DESCENTE INFERNALE
Nous ne resterons pas plus de 5mn au COL, ou nous découvrons, un parterre incroyable de CORIOULETTES qui semblaient butiner dans la neige.
Nous imaginons aussitôt le TICO devant ce spectacle, qui nous aurait dit « allez-y je vous rejoindrai » et qui aurait ramassé tous ces champignons pour BENE QUI EN RAFFOLE !!!
Nous pensons aussi, à leur confort du COSTA RICA ou la T° oscille entre 26 et 28°, pendant qu’ici on se gèle les arachides sur le COL DE L’ARANYA.
Il est 12h, et nous choisissons de pique-niquer sous l’arbre séculaire qui protège un petit cercle sans neige.
20mn auront suffi pour se restaurer, mais aussi pour sentir le bout de nos doigts brûlé par les « FITTES »
Il faut rester concentrer sur toute la descente, le terrain est glissant, et c’est là que nous réalisons ce que nous avons escaladé dans la matinée. Fiers de cette performance, notre ami Jacot s’est même risqué à pronostiquer que « NOUS SOMMES LE SEUL GROUPE A VILLELONGUE CAPABLE DE REALISER CET EXPLOIT ».
Bien, mais ces propos n’engagent que lui !!!!!
LA CHAPELLE St MARTIN DOMINEE PAR LE ROC DE MEDES.
A 14H nous avons retrouvé la voiture, et le soulagement d’un CHEF heureux de nous voir en bonne santé.
Marcello demande quelques minutes de patience pour photographier le ROC DE MEDES qui nous surplombe, au moment ou le soleil disparaît derrière cette masse, comme pour nous dire au revoir, et nous remercier d’être les seuls en cette journée de froidure a lui avoir rendu visite.
LE SOLEIL VA PASSER DERRIERE LE ROC DE MEDES.
Nous nous sommes tous retrouvés le soir, répondant à l’invitation de Marie et Dédé la FURE, accompagnés de nos épouses, pour déguster un excellent repas « ROBORATIF » comme dirait notre hôte. La bonne ambiance de cette soirée a bien clôturé cette formidable journée.
Bien amicalement, MARCELOU le CARIBOU.