7 AVRIL 2011 - LA TABLE DU MONT-TAUCH.

Publié le par allezlespetits.over-blog.com

7 AVRIL 2011 – RANDO LA MONTAGNE DE TAUCH.

 

Distance : 22km

Durée : 7h hors pauses

Dénivelé : 950m

Difficulté : Sportif – 3,5 VAMBES.

  

Participants : André ROSAT (voiture et Chef du jour).

                         Michel BARTOLI

                         Bernard BOXERO

                         JP FLAJOLET

                         Marcel ROUILLE.

 

LA RANDO DU MONT TAUCH : UNE TABLE INDIGESTE !!!!!!

 

Ce titre provocateur pour nos amis GAVAXTS, a été proposé par Dédé la FURE en fin de RANDO, nous en comprendrons toute la justification au cours de ce récit.

Comme d’habitude, le RDV à 7h30mn chez le CARIBOU est d’une ponctualité rassurante. C’est notre Chef du jour la FURE, qui offre le pain et les viennoiseries, et nous voilà partis en direction de PADERN point de départ de notre périple et charmant petit village AUDOIS situé entre  CUCUGNAN et TUCHAN.

A 8h40 nous sommes rendus, et privés du petit café matinal, le patron du bar étant parti à la vigne.

P070411_08.350001.JPGLA T° EST DE 7° A NOTRE ARRIVEE A PADERN

 

La météo s’annonce excellente même si la T° qui nous accueille n’est que de 7°. Un grand soleil sans vent est prévu, et nous savons qu’il n’y a aucun point d’eau sur le circuit.

Nous démarrons sacs au dos à 8h53 précises. La boucle que nous devons effectuer s’annonce compliquée et longue, d’où l’idée de supprimer l’aller/ retour au PECH DE FRAISSE qui écourtera le circuit de 5km. Très prévoyant, le Chef du jour a distribué à tous les participants un exemplaire du topo guide.

Une piste nous élève rapidement au dessus de PADERN et des ruines de son château que nous surplombons. La prise d’altitude nous dévoile aussi la magnifique forteresse de QUERIBUS impeccablement restaurée.

P070411_09.140001.JPGLE CHARMANT VILLAGE DE PADERN ET LES RUINES DE SON CHATEAU.

 

P070411_09.350001.JPGCONCOURS DE CHAPEAU POUR UNE JOURNEE ENSOLEILLEE.

 

Lorsque nous atteignons le ravin du REC DES CAZALS, la piste s’arrête subitement, et un sentier étroit et terriblement grimpant nous fera franchir ce ravin à trois reprises, avec autant de montées et de descentes. La texture graveleuse du sol de ce massif calcaire, alliée au pourcentage de la pente rend l’équilibre précaire : Il faut s’accrocher aux branches !!!!!

La contre partie de cette difficulté, c’est le plaisir immense provoqué par un univers de senteurs que dégage la flore de cette garrigue méditerranéenne en pleine floraison.

Romarins, genets, genévriers, Sauges, tamaris ainsi qu’une plante basse de couleur jaune vert nous enivrent de parfums d’épices orientaux et de miel. Ce monde aromatique exceptionnel compense la souffrance causée par le dénivelé.

table-de-tauch-002.jpg AU FOND DU RAVIN, LA FLORE MEDITERRANEENNE.

 

P070411_10.290002.JPGROMARIN EN FLEUR.

 

P070411_11.470001.JPGCES FLEURS JAUNES EMBAUMENT LE MIEL.

 

 

P070411_16.390001.JPGTAMARIS EN FLEUR.

 

A la sortie de ce sentier épuisant, la pause hypo s’impose. Nous reprenons une piste qui longe une forêt de pins à l’approche du PECH DE LA COURONNE.

Cette forêt est infestée de nids de chenilles processionnaires, et nous observons sur la piste de véritables colonies de plus d’un mètre formées par ces bestioles qui marchent à la QUEUE LEU-LEU !!!!!! Séance photos.

 

 

 P070411_11.100001.JPGLES NIDS DE CHENILLES.

 

table-de-tauch-003.jpgLES CHENILLES PROCESSIONNAIRES.

 

P070411_11.290001.JPGDEDE SUR UN AFFUT DE CHASSE.

Nous avons maintenant en ligne de mire la « TOUR DES GEOGRAPHES » que nous atteignons vers 11h45mn, après un sévère raidillon responsable d’une hypo pour le Chef suprême. Les abricots confits de JAMPY ont remis les choses en ordre. A cette croisée des chemins, nous faisons une rencontre singulière : un cycliste de notre génération avec qui nous engageons conversation. En fait, il vient de LIMOUX, et se tape tous les jours une centaine de bornes. Son profil est filiforme, il a perdu très rapidement une vingtaine de kilos. Le CARIBOU très intéressé lui demande la recette. Facile dit-il, j’ai attrapé une hépatite A  quand je suis parti à la retraite. Ce bien nommé Mr BONNEL travaillait à la Fédération des vins de l’AUDE.

P070411_11.510001.JPG  LA TOUR DES GEOGRAPHES EST EN VUE.

 

table-de-tauch-007.jpgIMPRESSIONNANTE TOUR.

 

Nous reprenons la piste en direction du ROC DE LA CABANETTE, point culminant de notre RANDO et décidons que ce sera notre lieu de pique nique. Nous y sommes vers 13h après avoir traversé un champ de 18 Eoliennes.

MIMI L’OKAPI nous régale de différents amuse- gueule qui accompagnent  parfaitement la flasque de Dédé. Jusque là, tout va bien, la voûte plantaire de Bernardo tient le choc, MIMI a qui on fait observer que ses chaussures n’iront pas loin, n’a pas de crampes, les genoux du CABRIT font de la résistance, et le CARIBOU après avoir lancé quelques râles se refait la cerise pendant le pique nique. La FURE Chef du jour et l’homme en forme du groupe ne se plaint jamais. Les paysages sont superbes, la chaîne des Pyrénées, la mer, et les Corbières sauvages et austère, nous offrent un point de vue unique.

A 14 h il faut repartir, le retour sera long.

table-de-tauch-010.jpg  MIMI ET LES EOLIENNES.

 

table-de-tauch-008.jpgLE PIQUE NIQUE.

 

table-de-tauch-009.jpgL'OFFRANDE DE MIMI AU CHEF SUPREME. JUSQUE LA TOUT VA BIEN !!!!!

 

Nous nous dirigeons vers le champ long, mais un cairn très mal placé, va nous induire en erreur. D’habitude, lorsque nous avons une hésitation il y a confrontation entre LA FURE et le CARIBOU. Là, c’est l’entente parfaite. Le CARIBOU suit les yeux fermés le Chef du jour. Erreur fatale, nous n’avons prêté aucune attention à la timide remarque de JAMPY LE CABRIT, qui pense que nous sommes dans l’erreur. Nous nous engageons donc dans la forêt, et après une longue traversée nous nous retrouvons devant une falaise. Tout s’écroule. Il faut rebrousser chemin, l’autorité des Chefs est remise en cause, l’eau commence à manquer, bref, c’est la « CATA ». Du coup, le raccourci de 5 km prévu en début de RANDO, se transforme en rallonge de 8km, ce qui amène le parcours total à 25km !!!!! Sans commentaires.

 P070411_15.380001.JPGLE CAIRN MAUDIT AU FOND.

 

P070411_14.420001.JPGLE GROUPE EST BIEN PERDU.

 

table-de-tauch-015.jpgL'EAU MANQUE, LE MORAL EST EN BERNE.

 

Retrouver la bonne piste au champ long, les heures de marche qui défilent, l’eau qui manque sérieusement, JAMPY conforté dans sa logique, MIMI qui souffre en silence, Bernardo qui a la voûte plantaire en surchauffe, le CARIBOU qui commence à penser à l’hélicoptère, la FURE qui a perdu la délicatesse de prendre des photos, et la TABLE DU MONT TAUCH qui se transforme en ETABLE DU MONT TAUCH, suite au dysfonctionnement de certaines soupapes, à mettre sur le compte du STRESS.

Certain d’avoir trouvé la bonne voie, le groupe s’encourage, et suit un sentier qui descend sévèrement dans un thalweg, pour rejoindre la combe DE LA GRAVE.

L’heure tourne, il fait chaud, et il fait soif, il faut prévenir nos épouses du retard  confirmé, et la FURE doit annuler son cours de CATALAN.

 table-de-tauch-014.jpgEPUISES ET PERDUS.

P070411_17.280001.JPGAVEC LA VIGNE ET LE CASOT, NOUS RETROUVONS LA CIVILISATION.

A 18h nous retrouvons PADERN et la voiture, le CARIBOU et BERNARDO sortent les rafraichissements qui ne suffisent pas, et BERNARDO,  pour éteindre le feu de ses pieds va faire trempette dans le VERDOUBLE. Dédé n’en peut plus et va droit au bistro maintenant ouvert pour se délecter d’un MONACO dont il raffole.

Tous attablés, nous avons eu droit autant à boire qu’à manger, tellement les verres étaient sales. Le patron nous a tenu un discours sur l’authenticité de son établissement, faisant certainement une confusion entre l’authentique et la COUENNE.  La soif rend aveugle dit-on !!!!!

table-de-tauch-017.jpg UNE EQUIPE EN DECOMPOSITION AVANCEE.

 

table-de-tauch-018.jpgAU BISTROT DE PADERN.

 

P070411_19.000001.JPGSUR LE RETOUR, LA PAUSE POUR LES CRAMPES DE BERNARDO.

 

Ce n’est que vers 19h30 que nous avons rejoint VILLELONGUE, épuisés, courbaturés, mais finalement satisfaits.

Il fallait maintenant se concentrer sur le déplacement à BARCELONE, et après une nuit agitée par les crampes, tout le monde s’est levé frais « comme un gardon » (j’ai retenu la leçon de JAMPY).

Seule la FACULTE nous dira si les mésaventures de MIMI L’OKAPI (rupture du tendon d’ACHYLLE à BARCELONE),  sont liées à l’indigestion de la TABLE DU MONT  TAUCH.

Bonne semaine à tous et bon rétablissement à l’OKAPI.

 

MARCELOU LE CARIBOU.

 

 

 

 

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