JEUDI 1er AVRIL 2011 - RANDO PRUGNANES.
JEUDI 31 MARS 2011 – RANDO LE SENTIER DES GROTTES DE PRUGNANES.
Distance : 12km
Dénivelé : 700m
Temps de marche hors pause : 4h15mn
Difficulté : sportive. (2 VAMBES).
Participants : JP FLAJOLET (voiture)
A. ROSAT
B. BOXERO
M. ROUILLE.
UNE RANDO PITTORESQUE SOUS UN TEMPS MAUSSADE.
Départ de VILLELONGUE à 7h30, et une fois n’est pas coutume avec un temps gris et humide.
C’est à St PAUL DE FENOUILLET que nous faisons la pause pain et viennoiserie offerts par MARCELOU et cafés offerts par Bernardo. La grisaille est devenue maintenant une légère bruine.
Il n’a pas été difficile de stationner au petit village de PRUGNANES que nous découvrons tous pour la 1ère fois.
Nous sommes prêts à démarrer à 8h57mn et la bruine est maintenant devenue pluie.
VAMBES VALENTES OU TÊTES DE LINOTTE ?
C’est le CARIBOU qui annonce la couleur : Il a oublié de prendre de l’eau (faute professionnelle pour un randonneur, et il n’y a pas de commerce à PRUGNANES).
La FURE dont le sac à dos est plus garni que DECATHLON n’a pas prévu de K.W (alors que pendant 6 mois il l’a traîné au fond du sac sans en avoir le besoin).
Enfin, JAMPY a oublié sa casquette qui à défaut de soleil aurait pu le protéger de la pluie. En plus il était démuni en vêtements chauds et imperméables.
Bon, il est vrai que la météo nous avait bien habitués, et cela forgera notre expérience.
Nous empruntons un sentier karstique ou se mêlent des curiosités naturelles sous un couvert végétal très dense (qui nous protège un peu de la pluie maintenant incessante).
BOX ET MARCELOU SUR UN SENTIER KARSTIQUE.
En fait nous attaquons le massif calcaire du PARADET qui cache dans ses entrailles de nombreuses cavités dont les écoulements hydrologiques ne sont que partiellement connus des spéléologues. Ces mystères ne nous étonnent pas puisque le PARADET est un épaulement du mystérieux BUGARACH qui se prolonge vers l’est. Du coup, il nous tarde d’être en haut du ROC PARADET pour avoir une nouvelle vue sur le BUGARACH.
Au bout de 40mn nous atteignons le PLA DU MOULIS qui ne nous donne pas beaucoup de répit tellement il est petit. Nous continuons l’ascension en sous bois, et rejoignons le GR 36 qui grimpe sévèrement jusqu’au PLA DE LAGAL.
Cette fois, la pause hypo a été bâclée pour cause de pluie. Le CARIBOU maintient que selon la météo la pluie cessera à la ½ journée.
A 11h30mn et grâce à la persévérance de notre FURE, nous découvrons la GROTTE DE CHINCHOLLE.
Pour y accéder, il faut descendre une sorte de cran vertical qui nous refroidit. La FURE ne désarme pas et accède ainsi à l’entrée de la grotte. Ses exclamations d’étonnement et de joie nous poussent à le suivre. Nous ne regretterons pas cet écart, tellement l’immense porche de cette grotte nous impressionne avec ses 30m de large et 15m de haut.
LE CRAN VERTICAL QUI A PERMIS A DEDE DE DECOUVRIR LA GROTTE.
LA MAGNIFIQUE VOUTE.
DEDE JAMPY ET MARCELOU AVEC SA LAMPE FRONTALE.
Nous approchons maintenant du ROC PARADET. La pluie a cessé, la tramontane froide nous transi, et alors qu’il est 12h05, nous ne profiterons pas du panorama à 360° qui nous était promis. La vallée de l’AGLY est superbe avec son ruban bleu qui serpente au fond de la vallée, mais côté BUGARACH c’est toujours bouché, et nous serons privé de cette vue.
Le CARIBOU tente de retarder le groupe en proposant de pique-niquer, pensant que la tramontane aurait raison de ces nuages bas et tenaces !!!!!
Mais il fait froid, et fort logiquement nous attaquons la descente sur les pentes maintenant ensoleillées et à l’abri du vent.
LE ROC PARADER DANS LA BRUME.
UNE DESCENTE TRES GLISSANTE.
Nous réalisons aussi que nous venons de faire le dénivelé de 700m sans avoir trop souffert, ce qui témoigne de notre bon entraînement malgré l’écart ETHYLO-GASTRONOMIQUE de la semaine dernière. Autre point positif, le pied de BERNARDO tient le coup.
La descente se poursuit, et il faut maintenant trouver les grottes de ROUMIGUERE. Notre topo guide indique qu’il faut remarquer une petite « BAUME » et des « RUBALISES ». Hélas, tels quatre « BURROS DE BAILLESTAVY » notre ignorance ne nous permet pas de définir ces termes barbares, et nous ne trouverons pas les grottes de ROUMIGUERE.
Encore une fois, après avoir loupé sur plusieurs RANDO : Les ruines du CASTELL DE CABRERA, puis LA GROTTE DES TRABUCAYRES, voilà encore aujourd’hui un loupé dont la responsabilité doit être attribuée à notre ignorance du vocabulaire. Nous lançons d’ailleurs un appel au peuple pour nous aider à définir ces deux termes barbares.
A 13H15 nous nous installons avec soulagement sur un gigantesque pierrier pour le pique nique. Cet accès n’est pas facile, mais il permet en sortant du sous bois de nous autoriser un endroit très ensoleillé et abrité, avec une belle vue sur la vallée de l’Agly.
Flasque et café encadrent un sympathique casse-croûte et le bien être que nous éprouvons nous rappelle encore une fois que nous sommes les ROIS.
NOTRE COIN PIQUE NIQUE.
UNE EQUIPE CONCENTREE.
VUE DU COIN PIQUE NIQUE.
FIN DU PIQUE NIQUE. IL FAUT REPARTIR.
Nous reprenons la descente qui s’avère sévère et nous rappelle selon la philosophie de JAMPY qu’il faut descendre ce que nous avons monté.
PRUGNANES EST EN VUE.
LA FONTAINE DE PRUGNANES.
A 14h30 nous retrouvons la voiture, et l’état des chaussures et des bas de culottes, témoignent d’une marche bien mouillée toute la matinée, mais une fois n’est pas coutume. Notre conducteur du jour JAMPY LE CABRIT nous ramènera sans problème dans nos chaumières, et la déception d’avoir loupé les GROTTES DE ROUMIGUERE, et le panorama du ROC PARADET alimentera la conversation.
Peut-être faudra t’il renouveler cet itinéraire avec beau temps, et un vocabulaire amélioré.
Bien amicalement,
MARCELOU LE CARIBOU.